La conception lumière dans un projet d’architecture

Contexte

Dans un projet d’architecture ou un aménagement urbain, comment, pour l’architecte, maîtriser l’essentiel de la dimension lumière avec ses partenaires professionnels sans être expert en la matière mais sans pour autant déléguer les décisions conceptuelles sur l’éclairage à un BE ou à un fabricant ? Sur quelle base, avec quel vocabulaire formuler les préconisations essentielles ? Que retenir comme bagage technique ?

Hormis les nouvelles sources électroluminescentes type LED, des tendances fortes s’affirment dans la façon et l’esthétique d’éclairer, dans la diversité et sophistication du matériel, dans son intégration dans les surfaces et supports, l’apport de l’image projetée, l’importance des commandes d’éclairage dynamiques et interactives, le questionnement écologique et l’impact de la lumière artificielle sur la biodiversité.

 

Cette formation n’a pas pour objectif de former des concepteurs lumière mais de donner des repères sensibles et techniques pour se positionner dans la mutation technologique et esthétique en cours. 

Public

Architectes et acteurs du cadre bâti

Objectifs

Le stage propose de se familiariser avec des codes de langage de la conception lumière, d’aiguiser son regard à des qualités d’ambiance et de faisceaux, de questionner une culture de la lumière contemporaine, d’intégrer des notions et des termes techniques pour aborder des principes d’éclairage que chacun pourra personnaliser.

 

Comment envisager une note d’intention et préciser un cahier des charges cohérent à partir du projet d’architecture ? Comment s’accommoder des aspects réglementaires et normatifs, être force de proposition vis-à-vis d’un prestataire technique, un concepteur lumière, un maitre d’ouvrage ?

 

Il sera question d’appréhender d’une manière sensible et raisonnée le rayonnement lumineux, son interaction avec la matière et l’œil. La lumière - artificielle et naturelle - sera présentée pour ressentir à partir d’expériences simples certains fondamentaux d’éclairagisme ainsi que passer au banc d’essai une source ou un faisceau de lumière.

Ensuite, il sera question de méthode, de l’approche du concept lumière intégré au projet architectural, avec ses tenants et ses aboutissants à partir d’une logique et d’un vocabulaire propre à l’éclairage.

Enfin, pour établir un cahier des charges et un DCE intégrant les contraintes normatives et réglementaires seront évoqués les outils de calcul photométrique.

 

Seront commentés des exemples de projets lumière, autant que possible adaptés à l’intérêt et à la pratique des stagiaires : Éclairage de type architectural intérieur (gare Grand Paris) et extérieur, muséographique…

Satisfaction globale des participants